3ème journée de notre semaine de sensibilisation au Fonds humanitaire des Métallos et à la solidarité internatinale.

Appuyé par le Fonds humanitaire des Métallos, notre syndicat s’engage dans des luttes contre le pouvoir du secteur minier à l’échelle mondiale comme jamais auparavant. Un parfait exemple est la forte expansion des mines de charbon au Mozambique, où Vale et Rio Tinto sont des protagonistes importants. Le Fonds humanitaire œuvre dans les terrains houillers depuis des années, entre autres, pour appuyer le Centre de travail et communautaire de Baobab, lequel dispense de la formation aux militants syndicaux, communautaires et des droits de la personne.

Voici ce que Philippe a partagé sur la page facebook de sa section locale à son retour de mission : « Au mois de novembre 2012, j'ai eu la chance d'aller voir et échanger avec différents intervenants de la classe ouvrière du Mozambique. Ce voyage se voulait à priori une occasion de constater les bienfaits de la "fameuse cent de l'heure" du Fonds humanitaire des Métallos. Finalement, ce fut une expérience fort enrichissante à bien des égards. Il est quand même assez surprenant de voir que dans un pays totalement différent du nôtre, nous... faisons face aux mêmes problèmes : sous-traitance, recours démesuré aux travailleurs permanents non résidents (fly-in fly-out ), pression du patronat afin de responsabiliser les travailleurs à faire eux seuls leur santé-sécurité... Je vous invite à consulter votre journal "Métallos@l'oeuvre" dans l’édition de décembre 2012; il y a un bon article à ce sujet et si vous avez des questions ou désirez des renseignements supplémentaires, ne vous gênez surtout pas. »La photo de Philippe a été prise lors d’une présentation qu’il a faite à des syndicalistes du Mozambique. Il a été question de l’expérience de sa section locale notamment en matière de santé et sécurité et d’horaires de travail. Mais, il a aussi parlé des défis que sa section locale relève au niveau des communications, particulièrement avec l’utilisation des médias sociaux. Enfin, rappelons que le Fonds humanitaire a perdu 300 000 $ par année en financement de l’Agence canadienne de développement internationale (ACDI) à cause des politiques de Harper. Beaucoup de projets de coopération, particulièrement dans le secteur minier, sont et seront affectés à moins que nous mettions tous l’épaule à la roue pour combler ce manque à gagner. Alors, continuons à adhérer au Fonds humanitaire lors de nos négociations à venir. Et soutenons le « Programme mondial d’aide au secteur minier du Fonds humanitaire » en versant une contribution spéciale de 1 000 $ à 5 000 $ (ou plus) par année.