Grève imminente chez QSL Canada, sous-traitant à l’Aluminerie Alouette

Les électromécaniciens méritent un salaire à la hauteur de leurs compétences

Publié : 20/10/2020

Sept-Îles, le mardi 20 octobre 2020 – Devant l’échec de la conciliation et l’impasse dans les négociations, les électromécaniciens à l’emploi de QSL Canada qui travaillent sur le site de l’Aluminerie Alouette ont voté à l’unanimité un nouveau mandat de grève, qui pourra être exercé à partir du 2 novembre prochain.

Ces travailleurs très spécialisés qui veillent aux bon fonctionnement des robots qui manipulent les gueuses d’aluminium exigent un salaire à la hauteur de leurs compétences et une échelle salariale équitable qui empêche l’arbitraire de l’employeur dans l’octroi des salaires.

« C’est le deuxième mandat de grève qui est pris à l’unanimité. L’employeur n’a pas su profiter de la période de conciliation de 60 jours pour chercher un terrain d’entente. Nous espérons qu’il reverra ses positions au cours des prochains jours. C’est dans son intérêt de conclure une convention collective qui garantit la rétention du personnel, d’autant plus qu’il s’agit de travailleurs très spécialisés », explique le coordonnateur du Syndicat des Métallos pour la Côte‑Nord, Nicolas Lapierre.

Il y a un fort roulement de personnel au sein du groupe des 6 électromécaniciens, qui négocie sa  deuxième convention collective. Aucun des travailleurs qui avaient ratifié le contrat en 2017 n’est encore à l’emploi de QSL, signe que les salaires n’y sont pas compétitifs.

« Il est minuit moins une et l’employeur doit le réaliser. Nos membres sont déterminés à obtenir des conditions de travail qui tiennent compte de leurs qualifications et du contexte géographique spécifique à la Côte-Nord », ajoute Nicolas Lapierre. 

Le Syndicat des Métallos, affilié à la FTQ, est le plus important syndicat du secteur privé au Québec. Il regroupe plus de 60 000 travailleurs et travailleuses de tous les secteurs économiques.