Fermeture de Cari-All dans l’est de Montréal

" La Caisse de dépôt et de placement nous fait perdre nos emplois " -Les métallos du 7625

Publié : 22/01/2008

Le président-directeur général chez Cari-All dans l’est de Montréal a annoncé cet après-midi la fermeture de ses deux usines. « Ce sont 400 travailleurs syndiqués qui viennent de perdre leur emploi. Le plus terrible dans cette fermeture, c’est que ce sont des régimes de retraite qui nous ferment. L’entreprise québécoise a été acquise par la Caisse de dépôt et de placement du Québec et Omer, le régime de retraite des employés municipaux de l’Ontario. Une entreprise allemande et l’ancien propriétaire sont des actionnaires minoritaires. Cette entreprise québécoise avait été fondée en 1969. Il y a quelque chose qui cloche au royaume du Québec », ont déclaré Pierre Arseneau, permanent et Daniel Sylvestre, président de la section locale composée 7625 du Syndicat des Métallos (FTQ).

La production sera transférée dans l’autre usine que l'entreprise possède en Caroline du Nord aux États-Unis. « Les entreprises québécoises vont désormais s’approvisionner en chariots d’épicerie auprès d’une entreprise québécoise qui produit à partir des Etats-Unis. Nous produisons 90 % des chariots d’épicerie au Canada. L’entreprise refuse d’ouvrir ses livres. Nous avons été placés devant un fait accompli. Il n’est même question de les aider à trouver une solution pour continuer à produire des chariots d’épicerie et des étagères en sol québécois », a poursuivi Yves Primiano, président de l’unité chez Cari-All.


Se tourner vers le Fonds de solidarité

Le permanent syndical a indiqué que les membres du syndicat local allaient se tourner vers le Fonds de solidarité.

« Bien que l’entreprise doit fermer en juin, dit-il, les propriétaires sont ouverts à ce que nous explorions de nouvelles niches pour le fil métallique avec un acheteur éventuel. L'équipement est payé ainsi que les deux bâtiments, celui pour la production à Montréal-Est et le centre de distribution à Montréal. Nos membres ont une expertise qui représente un autre atout non négligeable pour repartir l’usine ». Le Syndicat des Métallos (FTQ) va travailler à la mise sur pied d’un comité de relance et d’un comité de reclassement.


(30)

Pour informations : Pierre Arseneau, Syndicat des Métallos (FTQ), (514) 599-2006
Daniel Sylvestre, Syndicat des Métallos (FTQ), section locale composée 7625, (514) 525-7625
Yves Primiano, Syndicat des Métallos (FTQ), section locale composée 7625, (514) 640-0999 poste 3229