Santé et sécurité du travail

La SST chez les sous-traitants

Publié : 16/09/2024

La trentaine de nouveaux et nouvelles métallos chez Enviro Industries, un sous-traitant qui offre des services de nettoyage industriel, peuvent travailler autant dans des usines appartenant à des multinationales qu’à des PME.

 « Il faut s’adapter chaque jour, en fonction de l’endroit où on travaille. Récemment, on travaillait dans une petite entreprise et on pensait que le lieu était sécuritaire, mais on a réalisé que ce n’était pas le cas. Ça a pris une journée pour rendre le travail sécuritaire avant de commencer », illustre le délégué en santé et sécurité chez Enviro Industries, Georges Lemay.

« Quand on travaille dans de grandes entreprises, on suit leurs directives, et souvent la sécurité y est “accotée”. Mais quand on va dans une petite PME, où les procédures sont moins sécuritaires, on utilise la nôtre qui l’est davantage. Parfois, on se retrouve dans un endroit où rien n’est sécuritaire et où le client ne veut même pas arrêter la machinerie pendant qu’on fait le nettoyage », fait observer le délégué qui doit parfois insister pour garantir la santé et sécurité de ses collègues et lui.

En cas d’accident, le client et le sous-traitant peuvent tous les deux être pénalisés pour l’accident.

Auparavant dans une autre organisation syndicale, les syndiqué.e.s d’Enviro Industries ont récemment choisi de rejoindre les Métallos. « On a vu que les Métallos étaient solides en santé et sécurité », explique Georges Lemay. Peu après avoir suivi son cours de santé et sécurité, il parlementait déjà avec une multinationale pour apporter des changements à un convoyeur, afin d’en sécuriser le nettoyage. « Si on a davantage de place pour nettoyer en dessous, on aura moins mal aux mains et au dos », a-t-il plaidé auprès de la compagnie cliente, qui réfléchit au dossier.

* Cet article est tiré du dernier numéro du magazine Le Métallo disponible en ligne***

Document(s) associé(s) :