Le Fonds humanitaire des Métallos verse 44 250 $ à des organismes qui viennent en aide aux plus démunis
Montréal, le lundi 10 décembre 2018 – Le Fonds humanitaire du Syndicat des Métallos (FHM) a versé cette année 44 250 $ à des banques alimentaires et des organismes communautaires qui viennent en aide à ceux qui vivent des situations plus difficiles à travers le Québec. Chaque semaine, des syndiqués métallos cotisent au FHM qui offre de l’aide humanitaire et soutient des projets de développement communautaire ici et à travers le monde.
Des dons spéciaux totalisant une dizaine de milliers de dollars ont été ajoutés pour des organismes communautaires des régions de la Mauricie et du Centre-du-Québec, éprouvées par le lockout qui dure depuis le 11 janvier dernier à l’Aluminerie de Bécancour. C’est 1030 travailleurs qui ont été mis à la porte de leur travail par Alcoa et Rio Tinto il y a de cela maintenant 11 mois, ce qui affecte l’économie régionale.
« Notre société a du mal à partager la richesse équitablement, et ce, même en période de croissance économique. Le salaire minimum ne suffit pas à faire vivre une famille correctement. Ces dons ne règleront pas le problème, mais on essaie d’aider comme on peut à l’approche des fêtes ceux qui ont plus de difficulté », fait valoir le directeur québécois des Métallos, Alain Croteau.
Les dons iront aux organismes suivants : Bon Dieu dans la rue, Fondation Le Chaînon, Carrefour d’alimentation et de partage Saint-Barnabé, Cuisine collective Hochelaga-Maisonneuve, Les Œuvres de la Maison du Père à Montréal, Maison d’aide et d’hébergement de Fermont, Centre de recherche et d’information en consommation de Port-Cartier, L’espoir de Shelna à Havre St-Pierre, Maison de la famille L’envol à Sept-Îles, Centre d’action bénévole Contrecoeur, Centre d’entraide d’Argenteuil, Fin à la faim à Repentigny, Fondation l’Actuel à Vaudreuil-Dorion, Service alimentaire communautaire à Salaberry-de-Valleyfield, Moisson d’Alma, Centre de bénévolat de la Vallée-de-l’Or à Val-d’Or, Ressource alimentaire Nicolet, Entraide Bécancour et Point de rue à Trois-Rivières.
« Des travailleurs syndiqués se cotisent pour aider d’autres qui en ont besoin. C’est le principe même de la solidarité, de l’entraide. C’est important pour nous de savoir que les sommes recueillies permettent d’aider des gens dans notre communauté », explique le coordonnateur des Métallos pour la région de Montréal, Pierre Arseneau.
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À Montréal, des dons ont été faits à cinq organismes d’entraide:
- La Maison du Père, bien connue pour son Refuge, accompagne les hommes de 25 ans et plus qui se retrouvent en situation d’itinérance. Depuis près de 50 ans, elle leur offre un toit, des repas, des soins d’hygiène et services de santé, du soutien administratif, différentes activités sociales, de la réinsertion, du soutien en logement, etc.
- Depuis 1932, la Fondation Le Chaînon vient en aide aux femmes en difficulté. En plus de différentes formules d’hébergement et plus de 50 000 repas par an, Le Chaînon propose un service d’écoute et de référence, un soutien professionnel pour favoriser le retour à l’autonomie socioéconomique des femmes, améliore leurs conditions de vie et vise à créer chez elles un sentiment de confiance en soi et en l’avenir.
- Le Carrefour d’alimentation et de partage Saint-Barnabé (CAP St-Barnabé) appuie depuis 27 ans la population d'Hochelaga-Maisonneuve dans la lutte contre la pauvreté. Le CAP St-Barnabé offre de nombreux services tels que des ateliers d’information, de l’aide alimentaire, des repas, un répit pour femmes en difficulté, un refuge d'urgence pour hommes, un programme de logement social, une épicerie, un bazar et un service d'aide pour les personnes dans le besoin.
- Depuis 1986, Cuisine collective Hochelaga-Maisonneuve (CCHM) soutient les familles et résidents vulnérables d’Hochelaga-Maisonneuve à travers des ateliers de cuisine, une entreprise d’insertion touchant à la restauration, l’hébergement touristique, l’agriculture urbaine et au développement communautaire. La CCHM lutte contre l’insécurité alimentaire, fait la promotion d’une saine alimentation, de l’autonomie et aide à la capacité d’action de ses usagers de différentes façons.
- Enfin, depuis 30 ans, grâce à une approche multifacette, le Bon Dieu dans la rue veille sur les besoins à court terme des jeunes sans-abri ou en situation précaire, mais également pour leur assurer un avenir. Différents services et programmes leur viennent en aide : repas, école, employabilité, abri d’urgence, soins physiques et psychologiques, services à la famille, etc.