Waterville TG

Les Métallos acceptent les offres patronales

Publié : 03/11/2008

St-Jean-sur-Richelieu, 3 novembre 2008. Les 800 métallos chez Waterville TG ont accepté les dernières offres patronales basées sur un nouveau plan de restructuration qui prévoit notamment un investissement de 44 millions $ « La crise économique ne fait qu’empirer dans l’automobile. Nous étions face à un mur. Nous croyons avoir négocié la meilleure entente dans les circonstances. En contrepartie de ce que demandait l’employeur face au plancher d’emploi, nous avons exigé qu’il y ait de l’investissement. Nous voulions assurer la pérennité de cette entreprise dans la région et des emplois qui y sont rattachés », a déclaré Dominic Lemieux, permanent du Syndicat des Métallos (FTQ).

L’entente prévoit que les 700 Métallos le plus anciens de l’usine pourront quitter sur une base volontaire. Le plancher d’emplois sera progressivement éliminé par attrition. Ceux qui se prévalent de ce droit recevront un montant forfaitaire de 10 000 $ ainsi qu'une rente de pré retraite bonifiée. Leur régime de retraite est à prestations déterminées. La rente a été augmentée de 3 $ par mois par année de service. Les cent travailleurs et travailleuses plus jeunes seront mis-à-pied et auront droit à un montant forfaitaire de 3 000 $.

« Le résultat très serré du vote à 53 % montre que nos membres sont très déçus d'avoir perdu leur plancher d’emploi qui garantissait un emploi à 700 d'entre eux. Ce n’est pas de gaité de cœur que nous avons présenté ces offres. L’industrie est en crise », a poursuivi Roch Drapeau, président de la section locale 696 du Syndicat des Métallos (FTQ).

En ce qui a trait au salaire, une rémunération variable a été introduite selon les rendements de l’entreprise avant impôt.

Dominic Lemieux a conclu en disant que le Syndicat des Métallos (FTQ) rencontrerait les députés nouvellement élus du Bloc afin qu’ils fassent des pressions sur l’assurance-emploi. « Nos membres, dit-il, n’ont pas à être pénalisés car nous considérons que ce ne sont pas des primes de séparation qu’ils ont reçus. Ils ont échangé un plancher d’emploi pour un montant d’argent afin de sauver leur emploi ».

Rappelons que ces Métallos étaient en négociation depuis plusieurs mois conformément aux dispositions de leur convention collective de six ans qui prévoit une renégociation des salaires après trois ans avec droit de grève et de lock-out.

Waterville TG emploie 811 travailleuses et travailleurs. Ils fabriquent des bandes d’étanchéité pour les automobiles.



Pour information : Dominic Lemieux, Syndicat des Métallos (FTQ), (450) 656-1113
Roch Drapeau, Syndicat des Métallos (FTQ), section locale 696, (819) 837-2933