L’industrie de l’acier ici et aux États-Unis
Maintenir un commerce équilibré
Montréal, 30 janvier 2009. Devant les réactions suscitées de ce côté-ci de la frontière par le plan de relance du président des États-Unis particulièrement au chapitre du commerce de l'acier, le Syndicat des Métallos (FTQ) croit qu’il faut regarder la réalité concrète du commerce de l’acier en Amérique du Nord. « Nous avons entrepris en 2002 une opération conjointe avec nos confrères canadiens et américains pour stopper l’entrée massive d’acier en provenance des pays de l’Est et de l’Asie. Cette lutte conjointe a pu être menée car le dumping dans le secteur de l'acier menaçait une industrie intégrée sur le continent nord-américain », a déclaré Daniel Roy, directeur québécois du Syndicat des Métallos (FTQ).« Nous avons des membres qui travaillent dans l’industrie de l’acier et dans les mines de fer qui appartiennent à de grandes entreprises dans plusieurs pays dont les États-Unis. Ces dernières vont continuer d’avoir besoin de notre minerai de fer. Même chose pour la sidérurgie québécoise. Le commerce de l’acier entre le Canada et les États-Unis peut être qualifié de commerce équilibré. La Commission américaine du commerce international l’avait d’ailleurs reconnu en 2002. Il est le plus important du monde. Il y a une dynamique, une intégration et des règles qui encadrent la récente initiative intérieure du gouvernement des États-Unis ». « Nous allons tout de même nous assurer, a conclu Daniel Roy, que cette politique « Acheter américain » contenue dans le programme de stimulation financière de 825 milliards de dollars US soit bénéfique pour l'ensemble de l'industrie sidérurgique nord-américaine. De plus, il ne faut pas oublier que le gouvernement américain a des obligations internationales à respecter ». (30) Pour informations ; Daniel Roy, Syndicat des Métallos (FTQ), (514) 850-2240