Prime de risque pour les agents de sécurité : on attend une réponse!

Publié : 17/06/2020

Montréal, le mercredi 17 juin 2020 – Alors que s’achève cette première vague de la pandémie, le Syndicat des Métallos demande au ministre du Travail ce qu’il en est de la demande d’une prime de risque pour les agents et agentes de sécurité privée. Rappelons que Québec a le pouvoir de décréter les conditions de travail dans le secteur, conditions qui doivent ensuite être honorées par l’ensemble des agences de sécurité privée.

 « Les agents et agentes de sécurité ont eu la délicate tâche de faire appliquer des directives sanitaires changeantes, parfois au péril de leur santé et de celle de leur famille. Voilà maintenant plus de 10 semaines qu’on réclame une prime de risque pour eux. Le gouvernement, qui a le pouvoir de décréter l’octroi d’une telle prime par les agences, doit faire connaître sa décision », fait valoir le directeur québécois des Métallos, Dominic Lemieux.

Dans un premier temps, le Syndicat des Métallos a demandé aux agences de sécurité d’octroyer une telle prime, pour ensuite demander au gouvernement de l’exiger par décret. Une pétition de 5201 signatures a d’ailleurs été déposée au début juin à l’Assemblée nationale en ce sens. « On sait que les agences de sécurité ont pu encaisser des contrats plus avantageux en raison de la pandémie. Québec a le pouvoir d’exiger une certaine redistribution envers les agents de sécurité qui sont en première ligne et assurent le service dans des situations difficiles. La moindre des choses, c’est que le gouvernement donne suite à notre demande », souligne le président de la section locale 8922 du Syndicat des Métallos, Patrick Pellerin.

Le Syndicat des Métallos, affilié à la FTQ, est le plus important syndicat du secteur privé au Québec. Il regroupe plus de 60 000 travailleurs et travailleuses de tous les secteurs économiques.