Très bon contrat à la mine Westwood

Amélioration des conditions de travail et protection du pouvoir d’achat

Publié : 20/12/2022

Rouyn-Noranda, le mercredi 21 décembre 2022 – Les quelque 350 travailleurs et travailleuses de la mine Westwood à Preissac ont ratifié hier dans une proportion de 81,6 % un contrat de travail de trois ans, qui correspond à une hausse de la masse salariale de 17 %, à laquelle s’ajoutera une augmentation résultant d’un mécanisme d’indexation au coût de la vie.

« Cela a été une belle négociation. On a vraiment été cherché le maximum, en persévérant jusqu’à la dernière minute et cela a porté fruit. Ce nouveau contrat devrait permettre d’attirer et de retenir en poste des salariés, ce qui était l’objectif commun de cette négociation », souligne la représentante syndicale des Métallos, Sonia Charrette.

Fait important, sur le plan de la santé et sécurité, la convention collective prévoit dorénavant qu’un représentant à la prévention pourra exercer un droit de refus si une situation dangereuse est portée à son attention, lorsqu’un travailleur et son contremaître ne s’accordent pas sur les correctifs à apporter devant une situation dangereuse. « En permettant un droit de refus collectif, cela devrait rendre la prévention plus efficace. Notre convention collective va plus loin que la loi qui prévoit seulement qu’un travailleur peut exercer un droit de refus de façon individuelle », explique le président de l’unité syndicale de la section locale 9291 des Métallos, Sébastien Rail.   

Les différentes primes de soir, de nuit et d’assiduité ont été bonifiées et une cinquième semaine de vacances est ajoutée pour les travailleurs ayant entre 15 et 20 ans d’ancienneté. Le temps supplémentaire effectué la fin de semaine sera désormais rémunéré en temps double.

Les clauses sur la formation du personnel et les affichages de poste ont été améliorées afin de privilégier la formation de la main-d’œuvre à l’interne avant de procéder à un recrutement externe. « Avec ce contrat, on pense pouvoir mieux former les travailleurs et travailleuses à l’interne pour qu’ils et elles puissent occuper les emplois disponibles. Le syndicat aura vraiment son mot à dire sur la formation. Ça devrait aider à diminuer le recours à la sous-traitance », fait valoir Sébastien Rail.