RETRAIT D’UBER

UNE MARCHE POUR INCITER QUÉBEC À NE PAS CÉDER AU CHANTAGE

Publié : 11/10/2017

Montréal, le 11 octobre 2017 – Alors qu'approche la date annoncée du retrait d'Uber du Québec, une centaine de propriétaires et chauffeurs de taxi et de limousine du Québec ont manifesté aujourd'hui à Montréal dans le but d'inciter le gouvernement Couillard à ne pas céder au chantage de la multinationale.

« Le gouvernement du Québec ne doit pas abaisser les critères de formation et de surveillance d'antécédents judiciaires », revendique Wilson Jean-Paul, porte-parole du RTAM-Métallos. « Il ne doit pas céder au chantage, il ne doit pas négocier le couteau sur la gorge, avec une multinationale récalcitrante à nos lois ».

Rappelons qu'Uber menace de quitter le Québec si une formation de 35 heures et une réelle vérification des antécédents judiciaires lui sont imposées à titre de conditions de renouvellement de son projet pilote.

« Si Uber refuse de se plier aux exigences, le gouvernement du Québec n’a qu’à annuler le projet pilote », fait observer Wilson Jean-Paul.

COMPENSER POUR LES DOMMAGES

Après le départ d'Uber, il restera toutefois à réparer les dommages laissés par son passage. Selon Québec, la valeur des permis a chuté de 38 % seulement au cours de la dernière année, soit une perte évaluée à 332 millions en moins de 9 mois. « Si cette perte a pu survenir en moins d'un an, imaginez maintenant combien cette valeur a chuté depuis l'arrivée illégale d'Uber au Québec », explique Wilson Jean-Paul. « Ce sont les décisions du gouvernement du Québec qui nous ont mené là. Tôt ou tard, il faudra compenser pour la valeur perdue car ces décisions ont eu l'effet d'une dépossession. »