Nouvelle convention collective chez Sofitel

Une référence pour améliorer les conditions de travail dans le secteur hôtelier

Publié : 01/05/2017

Montréal, le lundi 1er mai 2017 Les 170 employés du Sofitel de Montréal, tous membres de la section locale 9400 du Syndicat des Métallos, ont signé une nouvelle convention collective de six ans.

Ce nouveau contrat de travail prévoit des augmentations salariales annuelles en moyenne de 3,2 %. Les travailleurs, qui ont ratifié cette entente à 94 %, ont aussi obtenu une réduction de la semaine de travail pour les aidants naturels, les employés permanents de 57 ans et plus, de même que pour ceux ayant des enfants de moins de 12 ans.

Une référence pour le secteur hôtelier

«Nous sommes fiers de ce contrat de travail qui est l’un des meilleurs du secteur hôtelier», lance Luigi Vitale, président de l’unité de la section locale 9400 des Métallos. «Nous avons accompli beaucoup de choses grâce à la persévérance de notre comité de négociation et à l’appui indéfectible du Syndicat des Métallos. Ce contrat doit devenir une référence pour améliorer les conditions de travail dans le secteur de l’hôtellerie, en particulier au sujet du régime d’assurance dont nous avons obtenu la reconduite». L’entente prévoit en effet que l’employeur maintienne entièrement le financement du régime d’assurance des travailleurs, contrairement à ce qui prévaut dans la grande majorité des conventions collectives du secteur où les travailleurs doivent les financer partiellement.

Vacances et jours de maladie

Des améliorations ont aussi été apportées aux vacances et aux congés de maladie. Ainsi, un minimum de 20 % de salariés pourra désormais jouir, selon leur classification, de trois semaines consécutives de vacances. Ils obtiennent une 5e semaine de vacances dès la 12e année de service, une 6e dès la 22e ainsi qu’un pourcentage de la rémunération totale qui a été bonifié. Enfin, sous certaines conditions, les congés de maladie pourront être désormais transformés en congés mobiles.

RÉER et indemnités de départ

En vertu de ce contrat de travail, l’employeur s’engage également à contribuer au RÉER des travailleurs jusqu’à 7 % dès la 4e année de service, de 7,5 % dès la 5e et de 8 % dès la 6e. Enfin, les employés choisissant dans le futur de prendre leur retraite obtiendront une indemnité de départ de 5000 $.